mardi 10 août 2010

Fire also works

Konnichiwa,

Cela fait maintenant 3 semaines que je n'ai pas écrit, mais même si la cadence a ralenti, je compte quand même poursuivre des mises à jour de temps en temps c'est promis. En plus je pars en vacances demain !! Donc il y aura sûrement matière à rédiger j'imagine.

En attendant, la vie ici est toujours bien agréable même si le travail reste intense. Cela va faire maintenant plus de 4 mois que je suis arrivé et après 4 mois, l'impression d'être un touriste disparaît peu à peu, en grande partie grâce aux gens que j'ai rencontrés, collègues ou amis. Tout ceci pour dire que le but recherché n'est pas de raconter au jour le jour ma vie, mais plutôt de décrire ce que je découvre dans ce pays, voire dans mon travail. Enfin au boulot je cherche plus que je ne découvre, c'est d'ailleurs pour ça qu'on me paye.

Et donc la semaine dernière j'ai découvert le festival de Sanda ou "Sanda Matsuri". En fait il y avait des fêtes un peu similaires au même moment à Kobe et à Osaka. Je vous dirai comment ça se passe là-bas l'année prochaine peut-être. Mais à Sanda, il y avait aussi de l'animation ! D'abord, j'ai pu voir des danses traditionnelles japonaises. Etant donné la moyenne d'âge des danseuses, c'est apparemment une tradition qui se perd petit à petit hélas. C'est dommage parce que c'est plutôt joli (même si un peu répétitif), et je regrette que la musique typiquement asiatique, assez rythmée, n'accompagne pas la photo qui suit :



Mais pour un européen, l'étonnement ne se limite pas aux danses, loin de là. La plus belle surprise fut de voir qu'un très grand nombre de gens se parent d'habits traditionnels. Le kimono est peut-être un peu cher et réservé aux très grandes occasions, mais beaucoup portent une variante : le Yukata !



Les Yukata existent en version homme, femme (ils sont alors plus jolis je trouve, en tout cas plus colorés) et enfants. Et comme je viens de vous dire quelques lignes auparavant, mes amis sont d'une très grande gentillesse et... ils m'ont offert le Yukata !! La preuve en image :



Même si la fête finit un peu tôt (par rapport aux fêtes basques estivales au moins), elle est quand même vraiment agréable toute la journée. Il y a plus de monde que d'habitude (et d'habitude il y a déjà beaucoup de monde au japon !) et c'est rempli de stands de ravitaillement version japonaise : le poulpe remplace le sandwich saucisse-ventrèche. Mais c'est très bon aussi le poulpe. Côté boisson j'ai oublié le nom mais le granité qu'on peut acheter en France a sa version japonaise. On nous sert d'abord de la glace pilée et ensuite on ajoute le sirop. Même les anglais qui font tout à l'envers n'ont peut-être pas eu cette idée (désolé pour les anglais qui se sentent visés mais j'ai pas dit gallois).

J'ai souvent fini mes articles en fleurs, sans le faire exprès d'ailleurs. C'est une bonne habitude après tout ! Fleur se dit "Hana" en japonais. "Bi" ou "hi" signifie le feu. Aujourd'hui je vous offre donc une fleur spéciale : "hanabi", la fleur-feu, un joli mot pour dire "feu d'artifice". C'est ce qu'on appelle le bouquet final !

1 commentaire:

  1. Salut à tous amis de la culture et en particulier à toi mon cher filleul,

    Je suis très très mal car je suis salement à la bourre dans la lecture de tes récits et aventures du bout du monde. Je m'en excuse platement. Il faut également bien avouer que le niveau de tes narrations est tel que j'avoue être parfois largué, la seule Nano que je connaisse étant celle qui faisait cuire des sardines ou de la Tourte (façon granit millénaire) au sous-sol de la villa Christina, embaumant de ce fait une bonne partie du quartier. Tu sais, la maman de Raymond qu'elle aurait bien voulu refiler à une fille DUBERNET, Hélène par exemple.
    Bref, c'est la honte. Cela ne m'empêche pas toutefois de m'informer de la vie nippone dont l'habit, entre parenthèses, te sied très bien... Ici, c'est plutôt short et T-shirt achetés pas cher à Lidl, mais le résultat est moins tranchant. Comme dit Mateo : "c'est moche mais c'est pratique".
    Revenons plutôt à ta vie là-bas et aux épreuves difficiles que tu traverses, car, bien que tu ne le fasses pas transparaitre dans tes récits, je sens bien que tu morfles mon pauvre Xixon 6 (pour les "gaiz" qui lisent ce blog, c'est le surnom que l'on donne aux rares privilégiés qui ont trouvé quelque chose dans leurs recherches, nonobstant le fait qu'ils font cela bénévolement puisque payés pour chercher, pas pour trouver - 6 étant le nombre de choses trouvées).
    A propos de bénévolat et des professeurs à la solde d'Usuegui qui prétendent endormir les petits occidentaux perdus avec des cours gratuits ... Qui trouve les nanoparticuleries après ? à d'autres ! Le mal est partout, vous le savez !
    Cela me rappelle le boucher Urchueguia qui s'est mis, pour le bien d'autrui, à vendre des clopes car la barbaque ne rapportait pas assez...
    J'ai beaucoup aimé ton récit récent sur le festival Sanda Matsuri et ses danses traditionnelles en voie de disparition. C'est en quelque sorte un peu comme à la schola de Bassussarry, encore deux morts cette semaine...
    Les Nîo ... Sont-ils parents avec ceux de Cambo ? Oui tu sais, la Maison basque (sanatorium) et l'autre moitié du village.
    Siddartha Goutama qui prône l'ascetisme ... Un peu comme moi... après un chuleton bien arrosé, tous les lundis en gros.
    Par contre, le poulpe est très tentant, surtout s'il est fait à la galicienne c'est à dire : cuit vivant (un instant de raison car vite après ça dégénère), découpé en rondelles, un filet d'huile d'olive et un soupçon de piment rouge, le tout dans une cazuelita, chauffé ... De Pugneta !
    Je n'ai jamais vu non plus, ni a fortiori gouté, le crustacé issu du mariage entre un poulpe et une araignée de mer, ça a l'air pas mal effectivement, ramènes-en 5 Kg, on les fera à la plancha !
    Tout ça pour te dire que ton vieux parrain ne t'oublie pas, il n'a juste pas trop le temps de suivre au jour le jour tes péripéties et de te donner des nouvelles du pays où, pour changer, il pleut !
    Tu mettras dans la case Ruri (oui case Kami c'était trop facile) une grosse pièce, tu lui tireras l'oreille gauche, un coup de boule et deux gifles, juste histoire de comparer les coutumes de nos deux pays. Je suis sûr qu'elle adorera. Et deux gros musus derrière pour finir.
    De notre côté, nous allons prôner les joies d'un camembert coulant et plus si affinités. AUMMMMMMHHHHHHHHH !
    Gros musus à tous, même à Sidda (gaixua le pauvre, l'ascétisme ...) !
    Untxaissa - Bai eta zu.

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