vendredi 21 mai 2010

Sanda samba

Oué oué je sais je suis à la bourre ça va non mais oh. Promis ça ne se reproduira plus. Enfin si, ça se reproduira je pense ^^. La vraie raison, c'est que le rythme de travail est élevé. J'ai passé une semaine de folie au labo et ai établi un record personnel en étant resté mercredi jusqu'à 22h (et je suis pas parti en dernier) ! Je pense donc que ça sera plus facile pour moi de rédiger les samedis, d'ailleurs si vous avez le numéro de téléphone de Bernard Thibault ça pourrait m'intéresser. Mais la fausse raison est plus amusante donc je vais m'y attarder un peu. Je l'avais jamais sortie auparavant celle excuse-là. Et pourtant c'est une histoire vraie qui commence de façon très classique : une difficulté à trouver le sommeil la nuit dernière. La faute à un bruit étrange, et surtout répétitif. Au début je croyais que c'était voisin qui avait lancé une machine. De toutes façons, c'est bien connu, c'est toujours la faute du voisin.

Mais au fur et à mesure que le temps passe, le bruit s'intensifie, un bruit sourd, vibrant et surtout très chiant bordel. A tel point qu'après cette phase de grognements et d'accusations en tous genres, je finis par me demander si le souci ne vient pas de chez moi. Je fais donc une première ronde (oh j'exagère, mon appart n'est pas si grand que ça, je dis juste ça pour faire chier les parigots qui me lisent), pour vérifier que j'ai pas un truc qui s'emballe. Non, rien d'inhabituel, tout est bien rangé de façon aléatoire comme d'habitude. Re-tentative de dodo donc, mais même si toutes les machines à laver finissent par s'éteindre, mon fameux bruit ne semble pas vouloir me laisser tranquille. En bon chercheur que je suis, j'émets donc une deuxième hypothèse à savoir le vent qui fait vibrer quelque chose dans mon balcon. C'était pas si improbable vu que les tempêtes locales valent bien celles de la côte Atlantique. Me voilà donc parti pour un tour au balcon en pleine nuit.



Et là, la scène valait sûrement d'être filmée. Pour vous donner une petite idée, c'était un peu comme quand on rentre dans une discothèque. La porte était à peine ouverte que j'ai pris un petit nuage de fumée dans la figure : un brouillard comme j'en ai très rarement vu !! C'est simple, je voyais même pas la rambarde du balcon qui était à 2 mètres. Il faisait aussi assez chaud et très lourd, un peu comme au temps glorieux de la Pitxuri. Et dans le rôle du disc-jockey, responsable de ce boucan scandaleux : des animaux qui se sentaient en forme. Je ne les ai pas identifiés de suite... Leur cri était comme un son très grave qui était soufflé, c'étais presque effrayant dans un tel contexte ! Je n'ai résolu l'énigme qu'en demandant la réponse à mes collègues. Ca aussi c'est de la déformation professionnelle. Le chanteur nocturne de heavy métal de Sanda est donc..... roulement de tambour .... "la grenouille-mugissante" !!!

Certains diront peut-être que j'exagère. Je me permets donc de citer une source objective à savoir Wikipedia : "Ils produisent un appel grave et sonore qui peut s'apparenter au beuglement d'un taureau."... Oui, c'était exactement comme ça.

L'ambiance musicale est donc plantée, et elle va le rester pendant un petit moment puisque le week-end dernier, il y avait un grand festival à Kobe !! Ce festival était une sorte de grande parade dans les rues de la ville avec des danses, des percussions, des costumes, des militaires (bouuuhhhh) etc. Mais surtout il y avait beaucoup de danses brésiliennes, car Kobe est jumelée avec Rio de Janeiro !



Les danseuses sont japonaises comme on peut le voir sur cette photo, ce qui n'est pas surprenant au fond car le japon cultive ce paradoxe d'être un pays réputé pour être un peu fermé (c'est beaucoup moins vrai à l'heure actuelle, enfin c'est mon opinion personnelle), mais de tous temps fasciné par les cultures étrangères. Remarquez sur la photo que les danseuses se sont frisées les cheveux pour l'occasion.

Evidemment un tel défilé constitue un moment idéal pour prendre quelques clichés. D'abord je voudrais vous montrer qu'il y avait beaucoup d'enfants et de personnes âgées qui paradaient. Les autres travaillent de toutes manières, sauf les militaires si vous avez bien suivi.






Mais s'il existe toujours des surprises dans chaque catégorie, il y a aussi les vrais champions toutes catégories confondues. Voici le vainqueur du Kobe Matsuri Festival 2010 :



A ce moment de mon récit, je suis confronté à un petit souci. J'envisageais initialement de vous faire un petit compte rendu du musée de Kobe, qui présente vraiment des choses intéressantes sur l'histoire de la ville. Mais comprenez qu'après le récit de la grenouille mugissante et du frère caché du commandant Cousteau, ça ferait mauvais genre.

Je garde donc ça au chaud pour la prochaine fois. Pour conclure en couleurs, je préfère reprendre un thème que j'avais mis entre parenthèses ces derniers temps, celui du Japon en fleurs. Surinformé sur les cerisiers avant mon arrivée, j'imaginais que le pays aurait été bien pâlichon une fois que toutes les pétales étaient tombées. Que nenni ! D'autres belles plantes ont pris le relais. Les allées de Sanda sont en ce moment même parsemées de rose et de blanc.



Celles-ci sont pour vous chers lecteurs et surtout chères lectrices. Je pense bien à vous !

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